Les 10 groupes à ne pas manquer au DESERTFEST LONDON 2017.

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Le verdict est tombé à l’annonce finale du lineup il y a quelques semaines : cette sixième édition du DESERTFEST LONDON sera de loin la meilleure en date depuis la génèse – puis l’explosion – du festival à Camden en 2012. Le running order complet en main, les fidèles ‘Desertfesters’ que nous sommes avons pensé aux plus hésitants d’entre vous, et avons pondu ce petit guide des festivités à venir, avec les dix groupes à ne pas rater ces 28, 29 et 30 avril à Londres…

DEATH ALLEY – Trois mots pour vous : Black. Magick. Boogieland. Sérieusement, quel album ! Dès que les Hollandais s’ont apparus dans notre subconscient, on a été séduits par leur riffades folles, leurs grooves excentriques et les jappements débraillés de Douwe Truijens au micro. Depuis la sortie de cet humble album, les Death Alley sont partis à la conquête des scènes européennes, et ont même enregistré un Live at Roadburn qui en a fait pleurer plus d’un. L’Allée de la Mort, c’est à la fois du hard rock, funk, blues, proto-metal et une sacrée dose de fun, donc il est de votre devoir de vous joindre aux « Supernatural Predators » pour le lancement des hostilités dans les entrailles de l’Underworld le vendredi soir ! – Vendredi, 16h30 à l’Underworld

LOWRIDER – Réminiscences d’un Desertfest 2013 grand cru, où cette édition « so fuzz » du festival (coucou Unida, Fatso Jetson, Truckfighters, Yawning Man) était aussi la toute première pour l’équipe THC… Les descendants suédois de Kyuss se sont fait tellement rares ces dix dernières années – exception faite d’une incartade londonienne mémorable à l’hiver 2014, suivie d’une performance plus que poussiéreuse au Hellfest – que c’est avec le palpitant fébrile que l’on se rendra au Ballroom le vendredi soir… juste avant le set des kings du desert rock Slo Burn, si ça c’est pas un signe qu’une putain de soirée de fou vous attend. Venez donc célébrer les dix-sept ans de les riffs ensablés de fuzz de leur brûlant opus « Ode To Io » ! – Vendredi, 20h15 à l’Electric Ballroom


THE PICTUREBOOKS – En 2014, THC encensait le duo allemand avec des punchlines telles que « l’un des secrets les mieux gardés de la scène rock alternative ». Quand la possibilité de les voir en live se présentait, on en était. On les a même interviewés. Révélés par un brillant troisième album « Imaginary Horse » sorti chez Riding Easy, ces deux mordus de bécanes redonnent ses lettres de noblesse au genre « garage rock », grâce à un son organique et une approche live rituelle. Leurs incantations pleine de blues et d’électricité vous surprendront… puis vous séduiront. On ne peut donc que trop vous conseiller d’arriver tôt pour leur set à l’Underworld ! – Vendredi, 20h45 à l’Underworld 

BRUME – Leur nom ne vous évoque peut-être pas (encore) grand chose, pourtant vous ne voudriez pas être recalé à l’entrée de l’Underworld juste avant de pouvoir découvrir l’un des groupes montant de la scène heavy californienne, pour leur grande première en Europe. Avec un son qui rappelle les boucles entêtantes et pesantes de Windhand ou Acid King, Susie McMullan occupe l’espace sonore grâce à un chant aussi caverneux qu’élégant. Les habitués de la scène londonienne reconnaîtront l’ancien guitariste de Gurt, Jamie McCathie, lequel mène la machine à riff qu’est Brume depuis son emménagement à San Francisco il y a quelques années. Ne vous attendez pas à faire la teuf, ou alors une teuf en slow motion, parce que c’est ce qui vous attend avec les doomeux de Brume. – Samedi, 15h à l’Underworld

INTER ARMA – Progressif, exubérant, blackisant, mystique, tout-puissant, avant-gardiste, intemporel. Ceci n’est pas un descriptif du menu des bières que vous trouverez au Black Heart, on parle bien du groupe golgoth de Richmond, Inter Arma. Dès lors que la vénéneuse beauté de Sky Burial s’est infiltrée dans les crânes de la team THC, pour qu’ensuite l’excellent Paradise Gallows nous décroche la mâchoire, on est devenus accros au talent, à la force brute et à la sophistication à peine croyable de ce monolithe heavy à cinq têtes. Tantôt technique et doom au possible, tantôt complexe et délicat, ce sera un privilège de se faire maltraiter par ces rois du blackened sludge interstellaire le samedi. À ne pas rater. – Samedi, 18h10 à l’Underworld

TURBONEGRO – Quel est le meilleur moyen de s’éclater tout en restant habillé ? Quel est le meilleur moyen de s’éclater une fois complètement à poil ? La réponse à ses deux questions est sans nul doute « Turbonegro ». C’est à ce jour l’une des meilleures prises de risque que le Desertfest n’ait jamais fait : inviter les légendes norvégiennes en tête d’affiche du Ballroom un samedi soir, armés des plus gros hits deathpunk de leur répertoire. Tony Sylvester mènera les troupes tout en claironnant « All My Friends Are Dead », « The Age of Pamparius », et bien sûr, l’hymne tout en finesse et volupté « I Got Erection ». Je hurlerai, tu hurleras, nous allons tous hurler de bonheur devant ces diables du riff, délicieux solos et refrains graveleux. Get It On ? Oh oui ! – Samedi, 20h30 à l’Electric Ballroom

BONGZILLA – Quatorze ans sans mettre un seul pied à Londres… On peut dire que les lascars du Wisconsin vont devoir rattraper le temps perdu auprès de leur public britannique ! À ce titre — et aussi parce que personne n’a envie de louper John Garcia et Turbonegro – nos gentils orgas ont invité Mike « Muleboy » Makela et son gang pour non pas un, mais DEUX sets au cours du week-end. C’est donc après un breakfast réglementaire au houblon, que vous démarrerez votre dernier jour de festival sous le dôme du Roundhouse, pour ne faire plus qu’un avec ce brouillard vert et épais formé par les riffs de « Grim Reefer », « Keefmaster », « Witch Weed »… plus un ou deux inédits, vu que le groupe sortira cette année le très attendu successeur d’Amerijuanican. Rien que pour le spectacle de 3000 têtes headbanguant en slow-motion, on en sera. On ne s’appelle pas THC pour rien… – Dimanche, 15h15 au Roundhouse

BOSS KELOID – Il y a quelque chose de terriblement addictif dans la musique de Boss K (à ne pas confondre avec les post-métalleux de Bossk). Que ce soit ce son chaud, bouillant comme du goudron en fonte ou cette force de frappe pourtant sereine, les poulains de Black Bow Records ont marqué 2016 avec un second opus puissant, légèrement intitulé « Herb Your Enthusiasm ». Et on ne peut plus enthousiastes nous sommes, prêts à nous faire renverser par un rouleau compresseur de groove. Troisième groupe à l’affiche du Black Heart le dimanche, cette rencontre au delà du réel nécessitera très sûrement quelques breuvages du cru pour emplir nos corps endoloris de force… et se chauffer pour le tiercé gagnant Bongzilla-Candlemass-Sleep qui suit – mais ça, c’est une autre histoire. Sunday Doomy Sunday. – Dimanche, 16h15 au Black Heart

CHUBBY THUNDEROUS BAD KUSH MASTERS – Il y a quelques temps encore, on les rangeait dans la catégorie de ces groupes au nom stupide et pas subtil… Pourtant CTBKM sont rapidement devenus l’un des chouchous de la scène heavy rock anglaise. Que l’on retrouve dans leur musique de délicieuses effluves Bongzillesque ou des grooves aussi bondissants que Clutch et Red Fang piégés dans de la gelée, les Chubsters sont de ces groupes qui prennent tout leur sens sur scène. Sans même parler de leur attirail tie and dye, peintures corporelles et autres bulles. Vous avez bien entendu : un groupe sludge qui fait des bulles. Après la sortie en 2015 d’un premier album résolument taillé pour le pit, on est impatients de voir ce que les Bad Kush Masters ont de le ventre. L’occasion rêvée se présentera donc à l’Underworld ce dimanche 30 avril ! – Sunday, 8.30pm at The Black Heart

SAMSARA BLUES EXPERIMENT – Au fil des éditions, le Desertfest a su faire vibrer la corde sensible des plus perchés d’entre nous, avec des artistes rock psyché de la plus haute volée. Personne ne pourra nier que SBE est l’un des groupes les plus remarquables survolant cette mouvance, fusionnant avec maestria stoner rock, blues à la Hendrix et raga indien. Alors que certains parlent du cannibalisme qui s’empare peu à peu de la scène heavy, les Allemands se positionnent en ténors d’un genre qu’ils sont au final les seuls à maîtriser. Le décollage se fera en douceur depuis l’antre de l’Underworld, pourtant les Berlinois vous emmèneront directement au septième ciel ence cette dernière nuit de Desertfest. – Dimanche,  22h30 à l’Underworld

 

DESERTFEST LONDON – Du 28 au 30 avril à Camden
Les pass journée et week-end sont en vente ici

Last modified: 15 septembre 2017