EXCLU THC : on a passé une journée en studio avec ELDER.

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Peu d’albums sont attendus avec autant d’impatience que ceux d’ELDER. Dès 2010, le jeune trio américain place la barre haut avec son mètre-étalon du stoner rock « Dead Roots Stirring », puis commence à illuminer ses majestueuses compositions de touches progressives, pour le rendu à tomber par terre des deux derniers albums, dont le récent EP « The Gold & Silver Sessions » sorti chez Postwax. Le groupe mené par Nick DiSalvo n’a de cesse de repousser les frontières du heavy moderne pour façonner un rock épique sans égal. Tandis que le trio se mue en quatuor avec l’arrivée de Mike Risberg à la guitare et aux claviers, ELDER remodèlent une fois de plus leur lineup avec la venue toute récente de Georg Edert à la batterie. Nous avons eu l’immense honneur d’être invités — tout comme leur illustrateur attitré Adrian Dexter — au studio Black Box dans la campagne angevine, pour assister à l’enregistrement du prochain album. Passez une journée complète aux côtés d’Elder au travers de notre sublime report photo ci-dessous ! (PHOTOS : Gaël Mathieu)

Le frontman Nick DiSalvo nous en dit plus au sujet du nouvel album : « Pour l’enregistrement de notre prochain album, je voulais sortir le groupe de sa zone de confort, et nous permettre d’immerger dans l’enregistrement en partant de la ville. Etant donné que le groupe est désormais établi à Berlin, nous avons lorgné du côté du studio Black Box en France, que l’on connaissait au travers de récentes sessions avec Sugarfoot et Motorpsycho. Ca semblait être le choix idéal en terme de localisation, et une excuse pour un road trip au coeur de la France rurale, en plus d’être un studio de renommée internationale. On voulait travailler avec l’ingénieur Peter Deimel pour sa grande expérience en matière d’albums rock et indie, et le fait qu’il n’opérait pas du tout dans le metal. Notre choix a payé, et nous avons réussi à pondre un album clair, net et au son parfait — ni pompeux ou sur-produit, mais conçu avec patience, expérimentations et amour (ainsi que les frustrations créatives habituelles). À quoi les fans peuvent s’attendre ? On n’a pas abandonné notre format de compos longues, et on y a ajouté des convolutions. J’ai le sentiment qu’on a exploré toutes nos facettes, du minimalisme du dernier EP au prog rock pur et dur. On a aussi invité notre ami Fabio Cuomo, un excellent pianiste italien, pour enregistrer des petites parties sympathiques sur l’album. Je pense que cet album sera une très bonne surprise pour tout ceux qui nous considèrent encore comme un groupe stoner ou doom. » 

Last modified: 19 décembre 2019