Depuis le temps que je parle des STONED GATHERINGS, il était temps que j’y mette les pieds ! En ce premier samedi de printemps, on a « humé » la fine fleur du stoner lillois (GLOWSUN) et hollandais (SUNGRAZER), plus un ptit bonus totalement surprenant en provenance de Belgique (HYPNOS 69). Une soirée chaude et humide qui nous a fait complètement oublier qu’on était au mois de mars, car là en fait on était plus en mode Duna Jam indoor qu’autre chose…
ROUND 1 : GLOWSUN (Page Facebook)
Qu’est ce qu’on m’a parlé de GLOWSUN… En même temps, normal : ils font partie des groupes de stoner français les plus actifs à l’heure actuelle. Ils sont à l’affiche du Desertfest 2012, et ont fait le Stoned From The Underground 2011 ainsi que la première partie d’artistes cool comme Karma To Burn ou Brant Bjork… Une affaire qui roule quoi. Le temps d’allumer un bâton d’encens et le groupe démarre en mode cool dans une atmosphère mystique qui fait flotter mes pensées autour d’un feu de camp imaginaire, en mode « Easy Rider »… Les volutes de guitares créent un nouvel espace temps, et le peu de chant nous permet de nous laisser totalement envelopper par la musique. L’ensemble envoie du heavy, et les riffs de batterie sont juste… TERRIBLES. La salle connaît visiblement bien le groupe et l’encourage à continuer son set, qui dure trois petits quarts d’heure, mais quand même, c’était vachement bien dis donc. L’encens + le set psyché bien lourd + 100 personnes (pour l’instant) contentes d’être là = IL COMMENCE À FAIRE BIEN CHAUD AUX COMBUSTIBLES !
ROUND 2 : SUNGRAZER (Site officiel + page Facebook)
La gorge complètement asséchée par l’encens, je vais rapido me désaltérer, mais pas trop longtemps hein : la salle est maintenant blindée et ça s’amasse grave au 1er rang. Les trois Hollandais de SUNGRAZER s’installent sur scène, commencent à jouer deux trois notes, et là : « y’a un problème, on a pas de bières » (en français dans le texte). Et croyez le ou non, mais ils se mettent carrément à nous faire un jam sur « trois bières, s’il vous plaît« … Ils ont le sourire et sont charmants comme tout, la pilule est donc prête à passer. Et putain, elle passe bien !!! SUNGRAZER rentre dans le cosmos et nous possède direct. Pour décrire leur musique : de belles poignées de sable bien brûlant + des envolées psychédéliques conçues tout en finesse + deux voix qui dessinent des harmonies façon rock 70’s = du pur velours pour les oreilles. On a plus qu’à fermer les yeux et se laisser totalement envahir par la chaleur… Le public est possédé par la musique des Dutch, et pour y avoir du mouvement : c’est carrément un tsunami ! Le groupe est hyper réjoui de déchaîner autant de passion (on le sait vu qu’ils sont assez bavards au mic) et prolonge le set jusqu’à épuisement. Tout le monde a le sourire de la scène jusqu’au fond de la salle, et moi je viens de prendre une claque de ouf. Comme dirait un mec du public « ils étaient même pas la tête d’affiche, et pourtant ils avaient le public à leurs pieds ! »… Littéralement.
ROUND 3 : HYPNOS 69 (Page Facebook)
Le temps de discuter de choses irrationnelles avec un bassiste hollandais complètement torché (il a une excuse : c’est l’anniv de son batteur), et c’est l’heure de la tête d’affiche from Belgium : HYPNOS 69. Avant le concert, plein de gens m’ont dit « tu vas voir, Hypnos 69 c’est du saxo » en faisant une drôle de grimace. Alors de suite j’ai imaginé un Jethro Tull au saxo sur fond de grattes saturées. Sauf que non, y’a pas de flûte ni de chemises à fleurs, pas de trompette de la mort, pas de fanfaronnade. Y’a un groupe d’anciens qui maîtrise à mort l’art de mixer gros rock, influences old school façon Pink Floyd, et cuivre vraiment joli à entendre. Bon ok, ça ne fait aucune transition avec les groupes précédents, personnellement j’assiste à 2-3 morceaux le temps de dansouiller sur un « Cairo » orientalisant, puis je décide de voguer la galère vers l’entrée de la salle pour taper la discut’. Le set des Hypnos semble durer une éternité, ça doit être vachement hypnotisant là-bas, pour que les gens décident d’endurer la moiteur de la salle pendant si longtemps…
Pour ma part, je repars du concert totalement rêveuse : entre le vrai Stoner avec un S comme Spychotrope de GLOWSUN et le set ultra vivant de SUNGRAZER, j’ai pris une espèce de dose de live « suprême deluxe » en bonne et due forme. Première session STONED GATHERINGS et vraiment pas la moindre, elle pose la barre super haut pour les suivantes (Monkey 3 ce mercredi, même heure même endroit…). En attendant, je vais prendre un peu de repos moi…
TOUTES LES PROCHAINES DATES DES STONED GATHERINGS AUX COMBUSTIBLES SUR LEUR SITE OFFICIEL
Last modified: 26 mars 2017