The Heavy Chronicles présentent « The Lost Papers » ou les chroniques qui ont failli ne jamais être publiées. Faute de temps (souvent) ou d’avoir trop traîné pour les boucler (hyper souvent !), des chroniques se sont retrouvées en plan telles des chantiers inachevés, alors que nous adorons les albums dont elles devaient faire l’objet. The Lost Papers, c’est notre façon de rendre justice à ces disques et aux groupes, et on commence fort avec le « Pull » des Anglais de Sons of Alpha Centauri sorti au printemps dernier.
Quand un groupe créée une musique qui fait écho à l’âge d’or du Rock (les 90’s), tout un tas d’étiquettes ressurgissent tel des panneaux indicateurs pour auditeurs perdus : grunge, post-hardcore, alternative-rock/metal, indie-rock, etc. Fuck that ! Tous les chemins mènent au rock de Sons of Alpha Centauri.
Si aviez aimé le précédent album « Push« , vous allez adorer « Pull ». La recette est juste meilleure. Ou la flèche mieux taillée, pour taper directement dans le cœur des mélomanes. Voulu par le groupe comme un voyage introspectif, « Pull » et ses harmonies vont peut être vous désorienter au début mais vous allez rapidement y trouver des sons qui vous rappelleront les plus belles heures d’un rock inventif, alliant mélodies, riffs tranchants et furie sonique (qui a dit « Around the Fur » ?) sans sonner comme une copie ni verser dans la nostalgie.
« Pull » vous accompagne dans vos virées et vous donne cette sensation de plénitude que seule une voix comme celle de Jonah Matranga pouvait le faire. Sons of Alpha Centauri ou le renouveau d’un « rock pour tous » qui rallume le flambeau et le porte avec fierté.
Bonus : si vous aimez ces deux derniers albums de Sons of Alpha Centauri, écoutez les glorieux perdants de Addict et leur premier album « Stones » sorti en 1998. La ressemblance est si frappante que vous n’en croirez pas vos oreilles.
Last modified: 17 septembre 2024